LE PLASMA LIFT

Cette technique de soin esthétique vise à supprimer les disgrâces présentes, qu’elles soient héréditaires ou dues à l’âge. Elles peuvent concerner les paupières supérieures ou inférieures, les rides. Le Plasma Lift se propose de corriger les signes de vieillissement.

  • Paupières supérieures lourdes et tombantes, avec excès de peau formant un repli plus ou moins marqué.
  • Paupières inférieures affaissées et flétries avec petites rides horizontale consécutives à la distension cutanée.

Technique :

Le Plasma Lift est un nouveau dispositif qui permet de traiter les excès de peau qui provoquent un relâchement cutané ou les simples imperfections cutanées, sans bistouri.

Un dispositif innovant

Le Plasma Lift est un dispositif médical mis au point en 2008 par un médecin italien (le Pr FIPPI).  Il se compose d’une pièce à main de taille d’un gros stylo au bout duquel on adapte une fine tige en métal qui va produire un minuscule arc de plasma lorsqu’on l’approche à quelques millimètres de la surface de la peau.

Ce dernier va induire une puissance montée en température (>1000°C) des cellules situées à la surface de la peau (les cornéocytes) qui vont instantanément se volatiliser (phénomène d’exérèse) par sublimation. Sans permettre à la chaleur d’atteindre les couches situées en dessous, qui sont ainsi parfaitement préservées.

On effectue ainsi grâce à ce dispositif une abrasion superficielle contrôlée qui induit une rétraction cutanée grâce à laquelle on peut corriger tous types d’imperfections.

Les cornéocytes

Les cornéocytes sont les principales cibles du Plasma Lift lorsque l’on cherche à effectuer un lifting (traitement des rides) ou à corriger des cicatrices d’acné (médicale). Ce sont des cellules mortes, essentiellement composées de kératine, qui sont organisées selon le modèle « brique et mortier ». Chaque cellule (ici la brique) est solidement accrochée à sa voisine par un « pont » (le mortier). Cette configuration leur donne l’avantage d’assurer une imperméabilité totale vis-à-vis du milieu extérieur, mais oblige le collagène des couches plus profondes à se détendre continuellement, participant activement au phénomène du relâchement cutané.

Les impacts réalisés au Plasma Lift libèrent les cornéocytes de cette configuration en détruisant le mortier, permettant au collagène des couches les plus profondes de se rétracter aboutissant à cet « effet lift » recherché.

Comment se déroule une séance ?

Une crème anesthésiante peut être appliquée 60 minutes avant la procédure pour le confort des patients afin de rendre insensible la couche de peau la plus superficielle qui sera prise en charge.

Durant une séance de Plasma Lift, le praticien effectue toute une série d’impacts visibles sous la forme des « croûtes de carbonisation » qui vont induire une rétraction quasi-instantanée de la zone traitée.

En fin de séance on peut appliquer des packs de froid pour éviter l’œdème, le patient peut se laver avec du savon doux. Les croûtes de carbonisation restent en place entre 5 à 6 jours (voir 10 jours pour les peaux sensibles) il est important pour respecter le processus de cicatrisation de ne pas les manipuler afin qu’elles tombent d’elles-mêmes. Les croûtes laisseront ensuite place à des rougeurs que l’on pourra facilement masquer avec du fond de teint fluide. Durant cette période, il faudra impérativement les protéger du soleil avec le l’écran total durant 1 mois jusqu’à la prochaine séance.

En fonction de l’importance du tissu excédentaire, plusieurs séances espacées à partir de 28 jours peuvent être nécessaires.

On ne peut pas soigner :

  • Les hernies de graisses, responsable de « poches sous les yeux » au niveau des paupières inférieures ou des paupières supérieures « bouffies ».
  • Quand l’excès de peau est très important avec les paupières très tombantes, ça nécessite un grand nombre de séances avec le Plasma Lift, le résultat sera moins intéressant qu’une blépharoplastie chirurgicale.

Peeling

Peeling est un terme qui signifie « Peler » en anglais. Le traitement consiste à provoquer une destruction des couches de l’épiderme plus ou moins profondes par l’application d’un produit chimique acide. Ce traitement se fait généralement au niveau du visage.

 

Il existe différents types de peeling  selon la profondeur atteinte et le type de produit utilisé. Les peelings peuvent être par conséquent superficiels, moyens ou profonds, ces derniers nécessitant des précautions particulières et relevant d’une prise en charge lourde post-peeling.

 

Le peeling est indiqué dans le but d’estomper les rides, les cernes, d’unifier le teint et d’estomper les dyschromies suites aux expositions solaires répétées. Il permet aussi de stimuler la fabrication de peau neuve, plus jeune, plus ferme, plus tonique.

 

Dans les suites d’un peeling, la peau va rougir puis brunir puis desquamer (peler) pendant la semaine suivant le traitement. Une protection solaire est indispensable et ce pendant plusieurs mois après le peeling.

 

Dans les suites d’un peeling et notamment plus celui-ci est profond, il peut se produire également un œdème, des croûtes, des folliculites, une poussée d’acné ou une poussée d’herpès chez les patients présentant ce type de lésions.

 

Il peut également survenir des troubles pigmentaires sous forme de dyschromies et des cicatrices atrophiques sont possibles, généralement autour de la bouche.

Mésothérapie

Le principe consiste à réaliser des micro injections locales et très superficielles (intra-épidermiques, intra-dermiques) de doses faibles de médicaments ou de principes actifs.

 

En médecine esthétique, elle peut être utilisée notamment pour revitaliser le visage, estomper les cernes, stimuler la peau, réduire l’effet peau d’orange dans la cellulite, etc…

 

Les médicaments utilisés sont alors des mélanges de vitamines, d’oligo-éléments et de minéraux.

Le traitement se fait par zone, le plus souvent, et le plus proche possible de la zone ciblée. Cela permet de limiter les effets indésirables.

Les contre-indications sont rares : seules d’éventuelles allergies aux produits utilisés sont signalées. Il est donc recommandé de signaler lors de la première consultation toute allergie connue.

Injection de comblement

L’acide hyaluronique est un des éléments naturels constitutif de notre peau. Il attire l’eau comme une éponge (caractéristique hydrophile) et contribue ainsi à l’hydratation cutanée. Il est utilisé comme implant de comblement résorbable dans le traitement des rides du visage ou des pertes de volumes de la face.

 

En principe, il n’existe pas d’allergie à ce produit. Les injections peuvent être superficielles et l’effet est immédiat. On peut utiliser soit l’aiguille soit la canule pour limiter les hématomes.

 

Une séance complémentaire peut être nécessaire au bout de trois à six semaines.

 

Pour le traitement des rides, les zones les plus concernées sont :

 

  • les sillons naso-géniens ;
  • les rides de la lèvre supérieure ;
  • les rides d’amertume (des coins de la bouche vers le bas) ; et
  • les rides jugales (verticales au milieu des joues).

 

Pour le traitement des pertes de volumes, les injections sont plus profondes. Les zones les plus concernées sont :

 

  • les lèvres et la bouche (repulper ou ourler davantage) ;
  • remplir des joues ou des pommettes ;
  • corriger le nez ou le menton ; et
  • combler les tempes.

 

Le produit est synthétique et est quasiment identique à celui synthétisé par le corps humain. L’effet de l’injection de comblement est immédiat et se poursuit sur les mois suivants.

 

Pour les injections superficielles, il est bon de renouveler le traitement tous les six à neuf mois. Les produits utilisés pour les pertes de volumes durent plus longtemps : douze à dix-huit mois selon les personnes et les produits utilisés.

 

Au titre des effets indésirables, l’on note :

 

  • De petites rougeurs et gonflements au niveau des rides traitées peuvent se voir (selon les peaux) et persister de quelques heures à quelques jours après l’injection ;

 

  • Parfois, un fin cordon peut se sentir sur le trajet des rides superficielles traitées (surtout sur les peaux fines) et celui-ci s’estompe le plus souvent rapidement.

 

Les effets secondaires graves sont très rares et peuvent se produire exceptionnellement :

 

  • des démangeaisons pendant quelques semaines ;
  • des cordons bleutés (effet tindall) ; et
  • des granulomes inflammatoires (induration, gonflement et rougeur locale).

 

Ces effets sont réversibles mais peuvent être long à s’estomper notamment concernant le granulome. Il est alors possible de dissoudre l’acide hyaluronique implanté en injectant un produit spécifique : la hyaluronidase.

Toxine botulique

La toxine botulique agit en bloquant la libération d’acétylcholine, un neuromédiateur responsable du passage de l’information entre le nerf et le muscle et responsable de la contraction musculaire.

 

Lorsque cette communication est bloquée, la contraction des muscles ne peut plus se faire et le muscle est alors « mis au repos ». Il s’agit d’un phénomène temporaire et qui s’estompe au fur et à mesure que la toxine est éliminée.

 

En médecine esthétique, la toxine agit essentiellement pour les rides d’expression du haut du visage (tiers supérieur de la face : ride du lion, rides frontales, patte d’oie).

 

L’effet de la toxine ne dure que de quatre à six mois, période au bout de laquelle il faudra renouveler l’injection si l’on veut maintenir le résultat.

 

Les effets secondaires peuvent se traduire par de petits hématomes le plus souvent discrets. Ce traitement peut également entraîner chez les patients migraineux quelques maux de tête.

 

La complication principale est le ptôsis, c’est-à-dire la chute de la paupière supérieure qui entraîne une fermeture partielle de l’œil. Celle-ci est transitoire et réversible après trois à quatre semaines.

 

Dans les suites de l’injection de toxine, il ne faut pas gratter les zones traitées pendant les six heures suivant l’injection afin de ne pas provoquer de diffusion de la toxine dans d’autres zones musculaires non souhaitées.

 

Une nouvelle consultation a lieu en moyenne deux semaines après les injections, ce qui correspond au temps que met le produit pour faire son effet optimal. Une retouche peut alors être réalisée en cas de nécessité.

 

Il est conseillé d’éviter les traitements anticoagulants, les anti-inflammatoires et l’aspirine dans les jours qui précèdent le traitement afin d’éviter l’apparition d’hématomes.

Épilation électrique

Cette technique consiste à insérer une fine électrode en forme d’aiguille le long du canal du follicule pileux. Le passage d’un courant alternatif de « thermolyse » et de « thermocoagulation » le long de cette électrode provoque un échauffement plus ou moins intense et de courte durée permettant la destruction du follicule pileux.

 

Ce geste est généralement quasi indolore et accessible à tout phototype et toutes couleurs de poils.

 

Il convient de ne pas exposer la zone traitée au soleil pendant les huit à dix jours qui suivent le traitement. Des rougeurs et des fines croutes peuvent persister de deux à huit jours suivant le traitement.

Épilation laser

Le laser Alexandrite émet un faisceau de lumière monochromatique dont la longueur d’onde est égale à 755 nm.

 

Il n’a pas été démontré de risque cancérigène pour la peau avec cette longueur d’onde qui est celle qui permet d’absorber le mieux l’eumélanine (pigment qui donne la coloration brune ou noire à notre peau, nos cheveux et nos poils).

 

Ce type de traitement laser est accessible pour tous les phototypes de peau de I à IV. Les peaux très colorées (phototype V) ou noires doivent être traitées par un laser Nd YAG (1064 nm).

 

Ce traitement est aussi bien adapté aux hommes qu’aux femmes et permet notamment de régler le problème des poils incarnés, des folliculites, et des pilosités disgracieuses.

 

Lors d’une séance de laser épilatoire, il n’est pas utile que le poil soit très développé. L’idéal est d’effectuer un rasage de la zone 3 jours avant la séance pour qu’il y ait seulement une émergence du poil de l’ordre de 1 mm. Pendant la période de traitement, aucune épilation mécanique ne doit être effectuée (cire ou électrique), afin que le poil soit bien présent dans sa gaine lors du traitement.

 

Après une séance de laser épilatoire, tous les poils sont éliminés mais seuls ceux en phase anagène sont détruits. Il est donc nécessaire de compléter le traitement de plusieurs séances pour détruire l’ensemble des poils présents sur un territoire donné.

 

Après chaque séance, l’on constate une période sans repousse qui varie, selon les zones traitées, entre deux mois pour le visage et parfois jusqu’à quatre mois pour des zones où la réponse est plus favorable comme pour les jambes.

 

Cas particuliers :

 

  • Le poil de type duvet. Il y a peu d’échange thermique sur ce type de poils et l’efficacité du laser est alors limité voire délétère avec un risque de stimulation du duvet. L’épilation électrique peut être proposée notamment si les zones à traiter sont peu étendues.

 

  • L’épilation chez l’homme. Il existe une opposition entre l’action du laser par effet thermique et la présence d’androgènes (hormones mâles) qui stimulent la repousse du poil. Par conséquent, il est très difficile de prévoir la qualité du résultat car la réponse peut être variable. Certains patients auront une dépilation franche et durable, alors que d’autres auront une réduction moins significative et donc la nécessité de multiplier les séances…

 

  • Les poils blancs. Ces poils ne peuvent pas être traités par les lasers épilatoires du fait de l’absence de mélanine (pigment ciblé par le laser) dans le follicule pileux et dans le poil. le traitement de prédilection pour ce type de poil reste donc l’épilation électrique.

 

Couperose

La couperose est une pathologie cutanée chronique et évolutive entrainant des rougeurs, localisées essentiellement au niveau du visage : joues, menton, nez ou front.

 

Les patients les plus souvent touchés ont une peau claire qui a tendance à rougir en fonction de certains facteurs (chaleur, émotions, sport…) ou qui présente en permanence un aspect rosé ou rouge. On retrouve deux formes essentielles :

 

  • La couperose que l’on détecte par la présence des très fins vaisseaux à la surface de l’épiderme (varicosités) ;

 

  • L’érythrose qui se caractérise par des rougeurs « diffuses » en plaque sur la peau.

 

On parle d’érythro-couperose quand le patient présente une association des 2 formes.

 

Les étiologies de la couperose sont peu connues mais la consommation d’alcool ou de tabac peuvent être un facteur aggravant.

 

Les traitements de la couperose, qu’ils soient par lampe flash ou laser vasculaire permettent d’éliminer ces vaisseaux et freinent leur évolution. On pourra proposer une prise en charge par un  laser vasculaire ou bien une lampe flash. Le choix de la technique dépend de l’importance de la couperose sur la peau.

 

Le mécanisme d’action est une coagulation des vaisseaux sanguins par la chaleur provoquée par le contact de la lumière émise avec sa cible (l’hémoglobine).

 

Lors de la séance, on s’assurera que la peau est bien propre et que le patient ne présente pas de contre-indications. On appliquera sur les zones à traiter un gel d’échographie à base d’eau pour protéger la peau et permettre la transmission des photons (lumière) vers la cible. Ce traitement  peut être ressenti comme un petit claquement d’élastique sur la peau qui peut être accompagné d’une sensation d’échauffement. Il est généralement bien toléré.

 

Une fois le traitement terminé, la peau peut rester légèrement rouge pendant quelques minutes à quelques heures (maximum 48h). Dans certains cas un œdème peut se former dans les 24h à 48h et remonter jusque sous les yeux. L’éviction sociale est soit inexistante soit de courte durée en fonction de l’importance de la zone traitée et le maquillage est possible.

 

Plusieurs séances peuvent être nécessaires en fonction de l’état des vaisseaux. En général trois à quatre séances maximum suffisent. Une séance d’entretien annuelle peut parfois s’avérer utile.

 

Attention, la personne traitée ne doit pas être bronzée lors des séances et ne doit pas s’exposer au soleil sur la zone traitée pendant le mois qui suit le traitement.

 

Les contre-indications sont rares mais il existe quelques cas où le traitement doit être reporté :

 

  • toute lésion dermatologique évolutive au niveau de la zone à traiter ;
  • la grossesse et l’allaitement ;
  • les peaux très foncées ;
  • une exposition solaire récente ;
  • et la prise de médicament photo-sensibilisant.

Cryolipolyse

La Cryolipolyse est un traitement utilisé pour détruire les cellules graisseuses ou adipocytes. Son principe repose sur  un refroidissement localisé d’un amas graisseux. Elle permet une réduction non invasive de ces amas dans le but de redessiner et d’affiner la silhouette. L’exposition au froid  généralement  autour de -6°C conduit à la mort des cellules graisseuses sous-cutanées (apoptose) sans pour autant endommager les autres cellules qui sont plus résistantes que les cellules graisseuses au froid.

 

La procédure est médicale et constitue une alternative à la lipoaspiration chirurgicale. La graisse ainsi cristallisée va s’éliminer progressivement au fil des semaines avec un résultat déjà perceptible à 4 semaines et qui se poursuit jusqu’au 3ème mois après la séance. Cette technique ne nécessite pas d’anesthésie, le froid  ayant déjà une action anesthésiante sur la peau.

 

D’une manière générale, en fonction de l’importance de l’amas graisseux à traiter, une seule séance peut suffire. Suivant les premiers résultats et les souhaits du patient, une deuxième séance peut être réalisée au 3ème mois.

 

Des rougeurs locales transitoires sur la peau, des hématomes, une certaine douleur (paniculite) et une sensation d’engourdissement ou de picotements constituent des effets secondaires courants du traitement et sont généralement transitoires.

 

La durée d’une séance et par territoire est d’environ 1h. Les zones de prédilection de ce traitement sont les poignets d’amour, la ceinture abdominale, les hanches et faces externes du haut des cuisses.

 

Après le traitement par Cryolipolyse, le patient doit bien s’hydrater et avoir une bonne hygiène de vie, notamment sur le plan nutritionnel. Il est également souhaitable de faire de l’exercice physique quotidiennement (30 minutes de marche par jour au minimum). Il est également préférable d’éviter la consommation d’alcool ou de café.

 

Il est enfin possible d’associer la Cryolipolyse à des traitements tels que les drainages lymphatiques, le palper rouler et les crèmes anti-cellulites. La radiofréquence et la mésothérapie peuvent être des traitements d’appoint pour le relâchement cutanée et l’aspect peau d’orange.