La toxine botulique agit en bloquant la libération d’acétylcholine, un neuromédiateur responsable du passage de l’information entre le nerf et le muscle et responsable de la contraction musculaire.
Lorsque cette communication est bloquée, la contraction des muscles ne peut plus se faire et le muscle est alors « mis au repos ». Il s’agit d’un phénomène temporaire et qui s’estompe au fur et à mesure que la toxine est éliminée.
En médecine esthétique, la toxine agit essentiellement pour les rides d’expression du haut du visage (tiers supérieur de la face : ride du lion, rides frontales, patte d’oie).
L’effet de la toxine ne dure que de quatre à six mois, période au bout de laquelle il faudra renouveler l’injection si l’on veut maintenir le résultat.
Les effets secondaires peuvent se traduire par de petits hématomes le plus souvent discrets. Ce traitement peut également entraîner chez les patients migraineux quelques maux de tête.
La complication principale est le ptôsis, c’est-à-dire la chute de la paupière supérieure qui entraîne une fermeture partielle de l’œil. Celle-ci est transitoire et réversible après trois à quatre semaines.
Dans les suites de l’injection de toxine, il ne faut pas gratter les zones traitées pendant les six heures suivant l’injection afin de ne pas provoquer de diffusion de la toxine dans d’autres zones musculaires non souhaitées.
Une nouvelle consultation a lieu en moyenne deux semaines après les injections, ce qui correspond au temps que met le produit pour faire son effet optimal. Une retouche peut alors être réalisée en cas de nécessité.
Il est conseillé d’éviter les traitements anticoagulants, les anti-inflammatoires et l’aspirine dans les jours qui précèdent le traitement afin d’éviter l’apparition d’hématomes.