La couperose est une pathologie cutanée chronique et évolutive entrainant des rougeurs, localisées essentiellement au niveau du visage : joues, menton, nez ou front.
Les patients les plus souvent touchés ont une peau claire qui a tendance à rougir en fonction de certains facteurs (chaleur, émotions, sport…) ou qui présente en permanence un aspect rosé ou rouge. On retrouve deux formes essentielles :
- La couperose que l’on détecte par la présence des très fins vaisseaux à la surface de l’épiderme (varicosités) ;
- L’érythrose qui se caractérise par des rougeurs « diffuses » en plaque sur la peau.
On parle d’érythro-couperose quand le patient présente une association des 2 formes.
Les étiologies de la couperose sont peu connues mais la consommation d’alcool ou de tabac peuvent être un facteur aggravant.
Les traitements de la couperose, qu’ils soient par lampe flash ou laser vasculaire permettent d’éliminer ces vaisseaux et freinent leur évolution. On pourra proposer une prise en charge par un laser vasculaire ou bien une lampe flash. Le choix de la technique dépend de l’importance de la couperose sur la peau.
Le mécanisme d’action est une coagulation des vaisseaux sanguins par la chaleur provoquée par le contact de la lumière émise avec sa cible (l’hémoglobine).
Lors de la séance, on s’assurera que la peau est bien propre et que le patient ne présente pas de contre-indications. On appliquera sur les zones à traiter un gel d’échographie à base d’eau pour protéger la peau et permettre la transmission des photons (lumière) vers la cible. Ce traitement peut être ressenti comme un petit claquement d’élastique sur la peau qui peut être accompagné d’une sensation d’échauffement. Il est généralement bien toléré.
Une fois le traitement terminé, la peau peut rester légèrement rouge pendant quelques minutes à quelques heures (maximum 48h). Dans certains cas un œdème peut se former dans les 24h à 48h et remonter jusque sous les yeux. L’éviction sociale est soit inexistante soit de courte durée en fonction de l’importance de la zone traitée et le maquillage est possible.
Plusieurs séances peuvent être nécessaires en fonction de l’état des vaisseaux. En général trois à quatre séances maximum suffisent. Une séance d’entretien annuelle peut parfois s’avérer utile.
Attention, la personne traitée ne doit pas être bronzée lors des séances et ne doit pas s’exposer au soleil sur la zone traitée pendant le mois qui suit le traitement.
Les contre-indications sont rares mais il existe quelques cas où le traitement doit être reporté :
- toute lésion dermatologique évolutive au niveau de la zone à traiter ;
- la grossesse et l’allaitement ;
- les peaux très foncées ;
- une exposition solaire récente ;
- et la prise de médicament photo-sensibilisant.